Découvrez Simone Tassimot!
"Il est bon de descendre un escalier, à condition que ce soit en remontant."
Guy M., Aphorismes Posthumes (à paraître)
Parvenu à la centième marche de l'escalier qu'il a lui-même pensé et assemblé, le blogueur mélancolique s'arrête un instant et, avant de reprendre son ascension, reprend d'abord son souffle.
En relisant le profil que j'avais, en posant la première marche, jeté en pâture à la meute assoiffée des seurfeurs de la blogosphère, force m'est de constater que mes amis avaient une vision prémonitoire de l'avenir:
(…) je suis, d'après mes voisins, l'un des plus mauvais saxophonistes de ma génération. Lorsque j'ai annoncé à mes amis que j'abandonnais ma carrière de jazzman pour devenir un blogueur influent, tous ont reconnu que ça ne pouvait pas être pire.
(Je me cite, et en plus, c'est moi qui grasseye…)
Effectivement, ça n'a pas été pire: je suis fier de pouvoir vous annoncer, d'après les statistiques de Gougueule Analitixe et les classements de Ouiquio, que je dois être l'un des plus mauvais blogueurs influents de ma génération, dans la catégorie "divers". Je me maintiens vaillamment dans le Top 50000, tout au fond du classement, à gauche (éteignez la lumière en sortant).
J'aurais préféré être nominé dans la catégorie littéraire aquoiboniste disparate, mais, tant pis, je serai présent lors de la cérémonie de remise des récompenses et j'irai recevoir avec joie la souris en plastique doré montée sur un socle de faux marbre que me donnera, déguisé en pingouin, Loïc Le Meur, notre maître à tous, nous les blogueurs influents.
Loïc Le Meur, c'est le plus grand des deux.
C'est toujours le plus grand des deux.
J'en profiterai pour remercier mon papa, ma maman, mes sœurs, mes frères, mon épouse, mon fils… et tous mes soutiens de l'univers du blog.
Assavoir:
Kiki, du blog de Posuto, (prime de sportivité) qui a réussi à placer l'Escalier qui Bibliothèque et son adresse dans un des dix premiers commentaires sur un billet du blog de Pierre Assouline. Un exploit quand on sait que les billets d'Assouline peuvent recueillir dans les 300 commentaires…
Kamizole, du blog Lait d'Beu, qui est assez aimable et indulgente pour me placer dans sa liste de blogs dont la cellule de surveillance de l'Elysées devrait suivre les productions.
Françoise et Flo Py, des blogs Republicæ et Place Assise non numérotée, dont les commentaires revigorants éclairent régulièrement la grisaille déprimante de ces pages.
Il faudra aussi que je remercie, sous les applaudissements nourris de la foule, les nombreux (que dis-je: innombrables!) lecteurs trop timides pour laisser une trace de leur admiration.
Et, si j'y pense, il faudra également que j'adresse un mot d'excuse aux fabricants de bibliothèques à installer sous un escalier: beaucoup de leurs clients arrivent ici… et certains y restent.
6 commentaires:
Cher Maître,
Un seul mot : Bravo !
(Et la trompette, tu as essayé ?)
Françoise,
Tu remues le couteau dans la palie...
Les instruments à embouchure ne m'ont jamais bien réussi: j'ai emprunté un tuba alto à l'un de mes oncles, mais il était en ut (d'où des problèmes de transposition); j'ai joué de l'hélicon lors d'une manifestation, mais les excités de la LCR lançaient des boulons (et ça se coinçait dans les tubulures); et quand j'ai essayé la trompette, j'avais les lèvres gercées...
Clap-clap-clap (euh... il faut lire un applaudissement chaleureux)
Bises (et courbette de circonstance)
C'est bien ce que j'avais lu...
Comme tout le monde aura lu "dans la plaie" dans le réponse précédente...
La courbette te va très bien, faut dire.
Bises.
Comme à toi le frac, sans doute ;-)
Tu peux rigoler, je porte l'habit mieux que ce plouc de Le Meur! Et je ne parle pas des autres ploucs...
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