dimanche 2 mars 2008

L'angoisse de la page blanche

L'angoisse de la page blanche, ça doit être de se retrouver un jour comme ça:




Il s'agit de la page de la page 51 de Vie et Opinions de Tristram Shandy, Gentilhomme, du regretté Laurence Sterne, dans la traduction de Charles Mauron  (1946, chez Robert Laffont; 1982, Flammarion).

Si vous préférez une traduction plus récente, voici celle que nous a donnée Guy Jouvet aux éditions Tristram.



Je ne peux malheureusement pas vous fournir l'original.

Je lis et entends l'anglais comme notre président le prononce... On comprendra que ma bibliothèque soit fort dépourvue de versions non sous-titrées.

Je serais cependant très heureux d'avoir pu, à l'aide de ce petit exemple, attirer votre attention 
 sur le côté extrême des entreprises de traduction.

Sur ce sujet, il n'est sûrement pas inutile de consulter l'avis d'une spécialiste. Il s'agit de Kiki, du Blog de Posuto, qui se livre, sous le titre Yes, I just can do it! , à des considérations d'une inestimable acuité. 

(Je dois avouer que sans son billet je n'aurais su quoi raconter aujourd'hui).

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