Sur un coup d'inspiration subite qui ressemblait à un fort coup de vent, j'ai décidé vendredi d'occuper mes loisirs à préparer mon dossier de demande de départ à la retraite.
Dans mon cas, c'est une occupation à plein temps, et j'ai donc dû me tenir à l'écart de ce blogue pendant cette période d'intense activité cérébrale. J'en sors dans un état proche de celui que l'on prête à ce pauvre monsieur Chirac.
Pour me replonger dans le flux tourmenté de l'information, j'ai prudemment avancé un orteil (le gros) dans la petite flaque commise par le bon monsieur Laurent Joffrin, dans le Libération du jour.
Il s'agit d'un court éditorial, subtilement intitulé Ramsès et Ubu, qui commence par une histoire drôle :
Une blague a longtemps couru au Caire. Depuis Nasser, chaque raïs est remplacé par un raïs plus bête que lui. Et pourquoi Moubarak est-il encore en place ? Parce qu’il n’a trouvé personne de plus bête que lui.
Cette "blague", en réalité, n'est pas du tout cairote...
Monsieur Laurent Joffrin ne fait ici qu'adapter une historiette que l'on se raconte volontiers aux abords de la machine à café dans les locaux même du quotidien qu'il dirige :
"Depuis Serge July, chaque directeur de Libé est remplacé par un directeur plus bête que lui. Et pourquoi Laurent Joffrin est-il encore en place ? Parce qu’il n’a trouvé personne de plus bête que lui."
Notre éditorialiste poursuit en annonçant qu'"apparemment, cette difficulté est aujourd’hui levée"...
Dans le cas de Libé, on y songe.
Le papier de monsieur Joffrin, malgré son humour léger, m'ayant flanqué un mal de crâne d'anthologie, je me suis orienté vers le site du Monde, où m'attendait un article très rafraîchissant, signé de l'énigmatique Le Monde.fr avec AFP.
Avec une remarquable économie de moyens, ce rédacteur anonyme, qui est peut-être une rédactrice, a réussi à faire éclore sur mon visage las, raviné par la douleur céphalique, une ombre de sourire.
Je me permets de vous le conseiller, cela doit être tout aussi efficace sur la déprime du lundi.
L'article s'intitule :
Les CRS dénoncent un "déni de dialogue social"
Et il est illustré par une photo présentant "Des CRS, alors qu'ils protégeaient un dépôt pétrolier contre les blocages, à Caen, le 19 octobre".
Photo : AFP/Kenzo Tribouillard.)
3 commentaires:
Faut tenter en psy vous aurez toujours le logement et de gentilles blouses blanche vous berceront...
J'ai, une fois de plus, débarqué le commentaire nauséabond déposé par une éminente blogueuse - dont le judicieux pseudo rappelle le nom d'un désodorisant pour toilettes. Il est regrettable qu'elle s'obstine ainsi à fréquenter ces parages où elle n'est pas la bienvenue.
A toutes fins utiles, j'ai maintenu la réponse que lui faisait Yelra - que je salue.
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