Au retour d'un ouiquende consacré à la marche à pied revendicative, j'ai eu le plaisir, en mettant à sécher mes escarpins devant la grille de la cheminée, de trouver dans ma boîtàmèl un courriel accompagné d'une image:
C'est certainement l'affiche à laquelle je faisais allusion dans le billet du 4 novembre, bien que ma mémoire n'ait pas enregistré le texte avec beaucoup de précision.
Cependant, la marque du PSU (Parti Socialiste Unifié) m'a fait douter un instant, me poussant à me demander si cette affiche remontait bien à cette époque, où l'activité du PSU ne m'avait pas semblé si considérable.
Cette interrogation m'a conduit sur le blogue de Guy Philippon, militant vert du 20e arrondissement de Paris, qui donne, dans son billet du 4 mai 2007, une autre reproduction de l'affiche. Elle figure parmi d'autres, de la même période, qui ont été produites par le "célèbre Atelier des Beaux Arts". Il rappelle que ces affiches "étaient tellement percutantes que le le pouvoir ferma l'école" et m'apprend qu'alors "les artistes se replièrent au siège national du PSU rue Borromée, dans une grande salle proche du bureau [du] secrétaire national Michel Rocard".
Pour le plaisir, voici la dernière du panneau, qui a, elle aussi un petit air d'actualité, agrémenté des variations colorées de la sérigraphie :
2 commentaires:
"Elle a un petit air d'actualité" et c'est bien cela qui attriste au point d'en pleurer de rage !
C'est comme ça que l'on voit qu'il y a des valeurs increvables...
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