Afin de mettre un terme à la confusion introduite dans les commentaires d'un précédent billet par Flo Py, relayant un article de Libération, relayant lui-même un résumé tendancieux d'un entretien de Marie Ndiaye avec Jean-Pierre Elkkabach sur Europe 1, voici la mise au point de Marie Ndiaye elle-même, diffusée par les Inroks:
Vous avez donné un entretien à Europe 1 au micro d’Elkkabach où vous dites que vos propos sur la France de Sarkozy, que vous jugiez monstrueuse dans notre entretien, étaient excessifs. Vous le pensez toujours ?
Au vu de ce qui se passe aujourd’hui avec cette histoire Raoult, je réitère et maintiens mes propos absolument. Quand j’ai fait cette interview pour Europe 1 lundi matin*, je souhaitais affiner mes propos. Je ne voulais pas donner l’impression que Jean-Yves** et moi-même nous présentions comme des écrivains des années 30 qui auraient fui le fascisme, car cela aurait été disproportionné. Si l’entretien avait eu lieu après que j’aie eu connaissance de ce que me reproche Eric Raoult, je n’aurais pas pris ce soin, cela aurait été très différent. Au contraire : je persiste et signe !
* (et non pas lundi soir comme cela a été présenté par Europe 1 – ndlr)
** (Cendrey, le compagnon de Marie NDiaye – ndlr)
jeudi 12 novembre 2009
Propos excessifs
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2 commentaires:
Bien ! Après «je lis la Princesse de Clèves», on va pouvoir s'épingler à la boutonnière «je lis Marie Ndiaye» («deux romancières d'un coup ?», dira Sarkozy).
Raoult aime bien les badges, lui aussi : il vient de proposer d'en offrir à la Tunisie et au Gabon — si injustement décriés que ça nuit aux affaires —, avec écrit dessus «ami de la France».
Non non, ça n'est pas de l'ironie (en inventer des comme ça, je suis pas cap').
Il va falloir que je trouve le temps de la lire...
(Il a un copain qui fabrique des badges, Raoult ?)
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