mardi 10 janvier 2012

Soutien de classe

Il se dit de plus en plus que madame Nadine Morano manquerait totalement d'humour - et de plein d'autres choses indispensables, mais on laissera cela de côté.

Il est vrai qu'elle a souvent l'air maussade...

Pour affiner cette impression, j'ai eu la curiosité de requêter sur Gougueule Images, et j'ai été assez surpris d'y trouver une Nadine Morano relativement souriante :

Pas toujours, mais deux ou trois fois par ligne.

(J'en profite pour signaler que Gougueule, qui ne respecte pas grand chose ni personne, m'a proposé en "Recherches associées" : nadine morano hot, nadine morano gta, nadine morano danse et nadine morano bourrée. Ces propositions me semblent assez outrageantes.)

Ainsi que vous pourrez le constater sur la copie d'écran qui suit, je n'ai pas obtenu beaucoup mieux en demandant "Nadine Morano avec le sourire", puisqu'en fait de sourire j'ai ramené dans mes filets celui de monsieur Jean-François Copé.

Ce que l'on peut prendre comme une sorte de tromperie sur la marchandise...

L'humour des moteurs de recherche est parfois difficile à suivre.

Après ses gazouillis touittés de ces dernières semaines, et ses diverses interventions sur divers fronts, madame Morano a pris une stature incontestable de vedette médiatique, dans la catégorie guignol. Pourtant, si la dénonciation de ses approximations de porte-parole de campagne semble nécessaire, il est assez vain de vouloir tant et plus souligner les ridicules de la dame. Cela se fait très bien tout seul.

Madame Morano a alors beau jeu de faire un joli calinuméro de Cosette outragée en déclarant que :

(...) ces attaques sont basses, elles sont dignes d’une certaine gauche caviar qui déteste les ouvriers de droite !

Elle a reçu, dans cette entreprise, un soutien de très grande classe, celui de monsieur Alain Minc, qui a déclaré au Monde :

"Je sens une odeur de mépris de classe à l'égard de Nadine Morano. Venant de la classe médiatique, c'est très révélateur de la société française avec ses préjugés classiques. Le major de l'ENA que je suis ne supporte pas cela."

Il serait sans doute bien intéressant de chercher à éclairer la chaîne d'(im)pensées amenant, justement en cette occasion, monsieur Minc à s'identifier comme "major de l'ENA"...

Mais on se contentera de noter qu'il a, avec délicatesse, omis de mentionner son rang d'entrée et/ou de sortie de l'École nationale Supérieure des mines de Paris (promo 1968), et de l'Institut d'études politiques de Paris (promo 1971), dont il est également diplômé.

C'est que monsieur Alain Minc a de la classe...

2 commentaires:

Marianne a dit…

Juste pour comprendre , vous qui semblez avoir consulté Gougueule au plus profond de ses connaissances : Nadine serait la maîtresse d'Alain ? ou comme le diraient les ouvriers de droite que je connais :
Nadine se ferait jambonner par Alain ?

Guy M. a dit…

Ces deux prénoms sont si répandus que même Gougueule spécial Ragots ne pourrait répondre, je le crains.