dimanche 13 juillet 2008

Supplément au supplément d'âme


Ringard, non ? !



La délicieuse-mais-qui-ne-perd-rien-pour-attendre Flo Py m'a entrepris façon tépakape dans un commentaire totalement hors-sujet au billet précédent.

[Je rappelle à mes amis de province que, dans un blog, le billet précédent, c'est celui qui vient juste après dans la page… Oui, je sais, ça perturbe, après un long voyage en train…]

Sous prétexte que notre excellent collègue JR a répondu à sa provocation, qui consistait à nous mettre en demeure, devant toute la blogosphère, de trouver quatre qualités à monsieur Nicolas Sarkozy, elle voudrait que je m'y colle…

Or, "à l'impossible, nul n'est tenu", ainsi qu'il n'est pas dit dans le Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.

Barbie habillée en casse-Noisette,
image à colorier.



Rappelons que le mot "qualité" désigne une des catégories fondamentales de l'Être.

Sachant que, selon Aristote, "l'Être peut se prendre en diverses acceptions", il faut bien nous demander: en quelle acception prendrons-nous l'Être Sarkozy? Aussitôt notre esprit philosophique intraitable se trouve confronté à une grande difficulté, caractérisée par le fameux "J'ai changé", sous lequel nous entendons, à l'évidence, le quasi performatif "Je change". Tout le prétendu Être Sarkozy tourne donc le dos à ce qui dans l'Être persiste dans sa persistance, insiste dans son insistance, existe dans son existence: la stabilité du Même.

Si nous acceptons la leçon du Sophiste de Platon, selon laquelle "en quelque manière le non-être est - oui, tu l'as fort bien dit, Socrate", nous reconnaissons donc en Sarkozy un non-être dont il n'est possible de prédiquer aucune qualité, pas même celle d'être un être sans qualités.




Note 1: Une version un peu héraclitéenne me menait à la conclusion suivante; "on ne se fait jamais baiser par le même Sarkozy". Mon avocat m'a signalé que ce n'était pas la peine de chercher des ennuis avec les chanteuse redébutantes…

Note 2: J'ai aussi abandonné une version heidegerienne à cause des interférences avec la version Vermot: j'ai beaucoup de difficultés à voir en Sarkozy un "étant"; tout juste une mare aux canards.

11 commentaires:

Anonyme a dit…

Ça ne t'étonnera pas, je suppose : j'ai (presque) rien compris ! Par conséquent, je vais faire des remarques futiles :

1) C'est clair, la zikmu est ringarde (grave), mais j'aime bien.

2) Tu es plus vache qu'un parigot avec les provinciaux.

3) Je vais faire semblant de ne pas remarquer la Barbie Casse-noisettes qui illustre ton billet.

Bises QUAND MEME !
(Et un sourire aussi, malgré tout)

Guy M. a dit…

A dire vrai, ça me rassure que tu n'aies rien compris: je me sens moins seul.

Elle est bien zolie la barbie à découper et colorier, non ?

Bises et bonne soirée, et surtout bon feu d'artifice...

Anonyme a dit…

Ah... Je constate que j'ai oublié de te dire que je n'aime pas me mêler aux attroupements pour deux trois pétards. Je suis une authentique rabat-joie, qui refuse de pousser des petits cris béats en se tordant le cou pour voir la belle rouge ou la belle bleue...
Enfin, merci tout de même :-) Bonne soirée et bon feu d'artifice à toi.

Guy M. a dit…

...bon, ben, bon défilé demain, alors...

Anonyme a dit…

Hmmm... J'en frétille rien que d'y penser ! Comment tu as deviné ?!?

Guy M. a dit…

:-))

Anonyme a dit…

Si on vous dérange les Parisiens, faut dire…
Pour le coup, tu fais trop fort !
Le non être ayant une politique dont on commence à douloureusement ressentir les effets néfastes, j'attends de ta part un prochain (donc plus haut) billet sur la génération spontanée et Pasteur, né en province pas loin d'ici…
Salutations
JR (un autre vieux...)

Anonyme a dit…

@ JR : pfff... Môsieur Guy n'est pas vraiment Parisien : il est Normand !

Bises et bonne soirée !

Guy M. a dit…

@ JR,

Mademoiselle Flo oublie de dire qu'on ne nait pas parisien, on le devient.

(Mais je parlais sans malice de la province...)

Sur la génération spontanée, il faudrait lire mon cher compatriote Félix Archimède Pouchet, natif de Rouen, qui fut un adversaire valeureux de Louis Pasteur. Le pauvre Pouchet est bien oublié, mais les édiles rouennais lui ont dédié une petite rue, près de la gare, beaucoup moins prestigieuse que celle qui honore la mémoire de notre autre vaincu local: Jean Lecanuet!

Evoquer Lecanuet, ça égaye la journée, non ?

A bientôt.

Anonyme a dit…

Sans Wikipédia, Lecanuet ne serait pour moi qu'un nom dans un sketch de Coluche...

Bises !

Guy M. a dit…

C'est déjà beaucoup, vu l'ampleur historique du personnage!

Bises.