mardi 29 avril 2008

Play it again, guy !

free music





Sur le point de partir en pèlerinage mémoriel à Paris, à l'occasion du quarantenaire de la dernière émergence notable de la chienlit, autrement dit sur le point de me retirer en mon ermitage bellevillois, qui n'est, vous connaissez la campagne, raccordé ni au gaz ni à internet, je suis venu vous dire que je m'en vais et vos commentaires n'y pourront rien changer.

Mais avant de partir, je voudrais vous donner quelques nouvelles et précisions sur le fameux profil "anarcho-autonome" qui semble se dessiner dans les milieux autorisés (à tout ?). Ceci afin de donner une suite à la publication ici de la lettre de Bruno et Ivan, relayée sur Place assise non numérotée, les 17 millions… et les autres, Monsieur Poireau et abcd etc. comme.

Primo, trois articles: les deux premiers expriment les inquiétudes des autorités (par une ironie délectable, je les ai retrouvés sur l'excellent blog Jura Libertaire ! (vive le Jura!)), et le troisième donne le "décryptage" (comme on dit partout pour ne rien dire) d'un expert. Les commentaires qui suivent son article, sur Rue89, ne sont pas à négliger pour réfléchir sur cette "expertise".


 
 

Vous êtes assez grand(e)s pour vous faire une opinion.

Secundo, des informations récentes: tirées du site Indymédia Paris Ile de France, certain(e)s les prendront avec des pincettes, mais je leur trouve un côté authentique (même si les commentaires qui les accompagnent sont aussi peu modérés (à tous les sens) que d'habitude).

 
 

En résumé, au Palais de justice, où Ivan, l'un des auteurs de la lettre passait en appel de sa demande de libération, un rassemblement de soutiens a été évacué en utilisant les méthodes habituelles. Ces méthodes ne sont jamais appréciées des évacués… Leur réaction a provoqué en retour un "serrage" de la part des forces de l'ordre qui ont procédé à un certain nombre d'arrestations. Après vérification d'identité au commissariat du 11ième (une adresse à retenir: métro Ledru-Rollin), tous ont été relâchés, sauf une personne qui a été libérée en fin de matinée.

Compte-rendu aussi neutre que possible d'un fait qui tend à devenir aussi banal que souhaitable, je pense, par les braves gens qui n'ont rien à se reprocher.




PS1: Pendant ma fugue, les commentaires seront bloqués avant d'être publiés, au cas où un abruti aurait l'étrange idée de poster ici ses lubies insanes (J'ai trouvé sur cet inestimable compagnon qu'est Gougueule Analytixe, cette requête "nuits de baise de femmes blanches en Afrique Noire" aboutissant dans l'Escalier… Mais c'est que je tiens à rester le seul malade ici!)

PS2: Les illustrations de ce billet sont empruntées au matériel proposé par le site Mai68-Mai08 (redonnons la parole aux murs).



PS3: Vous avez pu constater que ce blog se place désormais sur le chemin de la modernité, avec du son, comme dans les vrais blogs. J'ai bénéficié pour cela des conseils précieux, quoique un peu condescendants, d'une blogueuse expérimentée. Veuille-t-elle recevoir ici l'expression intimidée de ma gratitude éternelle.

PS4: Le choix que j'ai fait d'un titre d'une extrême ringardise se place résolument, mais de manière très personnelle, dans l'ensemble des scénographies mémorielles du moment.



4 commentaires:

Anonyme a dit…

@ PS4 : here's looking at you kid
(désolé de faire le troll, mais là c'est trop tentant)

Guy M. a dit…

Je devrais exclure les com en jargon anglo-saxon, mais je laisse celui-là (dont pourtant l'à-propos ne me semble couler d'aucune source identifiable...)

Anonyme a dit…

Private joke ?
J'ai rien compris (mais à cette heure-ci, je ne mets pas toutes les chances de mon côté, non plus :-D)

Bises et bon dimanche !

Guy M. a dit…

Moi non plus, je n'ai rien compris, rassure-toi, mais je suis ces temps-ci d'une indulgence sans bornes dans la modération des commentaires.

Bon dimanche à toi zaussi, et bises à toi zaussi.